Thursday, March 20, 2008

Danser Sur La Lune

Danser Sur La Lune - Marilou Bourdon

Les murs sombres aux reflets gris
La ville sans nom bercée par l'ennui
Toi tu rêvais d'être ébloui
Si les étoiles te servent d'abri.

Alors viens, oh oui viens.
Prend ma main
Oublie tes pleurs, tes chagrins
Allez viens
Oh ce soir j't'emmène
Danser sur la lune
Flâner sur les dunes.

Le jour nous tire sa révérence
La nuit se pose avec élégance
Tes yeux se lèvent plein d'insouciance
Tu voudrais bien que l'on recommence.

Alors viens, oh oui viens.
Oh allez j't'emmène,
Danser sur la lune
Flâner sur les dunes
Danser sur la lune.

S'évader un instant
Du souffle des tourments
Retrouver le sourire,
Le parfum des plaisirs
Je connais ce chemin.
Je connais ce chemin.

Je t'y emmène allez viens !
Oh oui viens, allez viens !
Oublie tes pleurs, tes chagrins
Prend ma main
Ce soir, j't'emmène,
Danser sur la lune
Flâner sur les dunes
Danser sur la lune.

Allez viens
Allez viens, je t'emmène,
Danser sur la lune
Je t'emmène là-haut
Danser, danser
Danser sur la lune
Humm, humm
Danser sur la lune.

Monday, March 10, 2008

Avec le temps...

Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s'en va
On oublie le visage et l'on oublie la voix
Le cœur, quand ça bat plus, c'est pas la peine d'aller
Chercher plus loin, faut laisser faire et c'est très bien

Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s'en va
L'autre qu'on adorait, qu'on cherchait sous la pluie
L'autre qu'on devinait au détour d'un regard
Entre les mots, entre les lignes et sous le fard
D'un serment maquillé qui s'en va faire sa nuit
Avec le temps tout s'évanouit

Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s'en va
Même les plus chouettes souv'nirs ça t'as une de ces gueules
A la gal'rie j'farfouille dans les rayons d'la mort
Le samedi soir quand la tendresse s'en va toute seule

Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s'en va
L'autre à qui l'on croyait pour un rhume, pour un rien
L'autre à qui l'on donnait du vent et des bijoux
Pour qui l'on eût vendu son âme pour quelques sous
Devant quoi l'on s'traînait comme traînent les chiens
Avec le temps, va, tout va bien

Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s'en va
On oublie les passions et l'on oublie les voix
Qui vous disaient tout bas les mots des pauvres gens
Ne rentre pas trop tard, surtout ne prends pas froid

Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s'en va
Et l'on se sent blanchi comme un cheval fourbu
Et l'on se sent glacé dans un lit de hasard
Et l'on se sent tout seul peut-être mais peinard
Et l'on se sent floué par les années perdues
Alors vraiment... avec le temps... on n'aime plus